A Ho Chi Minh Ville, les flux de mobilettes et de voitures sont tellement omniprésents et continus qu’ils vous font perdre toute orientation, et repères. Pour débuter ma seconde journée à Ho Chi Minh, je me suis de nouveau égaré dans mon quartier de résidence.
Après avoir retrouvé ma boussole et mes esprits, j’ai consacré une partie de la journée à visiter des pagodes au beau milieu du district 5 appelé Cholon. Cet ancien quartier chinois regorge aussi de petits commerces très spécialisés en outillage ou autres matières premières peintures, tissus, bois… donnant au visiteur le sentiment de se promener dans un immense Castorama dont chaque rayon aurait été divisé et redistribués dans de petites boutiques avec pignon sur rue.
Je ne pouvais pas quitter Ho Chi Minh sans tenter l’expérience du moto taxi qui vous apostrophe toute la journée en vous assurant qu’il connait par coeur l’endroit ou vous allez: »Where you go? yes i know, i know! ». Je choisi donc mon chauffeur et sa moto direction la gare de Saïgon. Protégé par un casque de cycliste mal attaché, je m’assois derrière mon chauffeur qui entre dans les entrailles de la circulation.
A mon grand étonnement, le seul danger que j’encoure est de devenir sourd. Tous les moto taxis ayant leur doigt collé au klaxon. Le risque d’accident est faible, chaque conducteur ne dépassant que très rarement les 40km à l’heure, ce qui permet d’anticiper plus facilement les constants contre-sens, feux et priorités grillés, ou les piétons qui ont décidé de traverser plutôt que de se déshydrater sur le trottoir à attendre de pouvoir traverser.
Ma dernière soirée était plus tranquille que la précédente, non alcoolisée. Seul petit couac, je me trompais de porte dans un hôtel et me retrouvais dans un bar vide de clients mais rempli hôtesses qui me regardaient chaudement…