Bonjour à tous,
La semaine fut riche en chiffres / données macroéconomiques, et déclarations (suite au sommet Européen de jeudi et vendredi). Qu’en retenir ? Lire la suite
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La semaine fut riche en chiffres / données macroéconomiques, et déclarations (suite au sommet Européen de jeudi et vendredi). Qu’en retenir ? Lire la suite
Bonjour à tous,
Une fois n’est pas coutume, cette semaine a été dominée par les chiffres macroéconomiques, et non par les discours de nos chers dirigeants ou de ceux des banques centrales. Retour aux fondamentaux donc… Dans cette note je vais donc faire un point sur ces chiffres, avec un focus sur la première économie mondiale en 1ère partie, puis sur les autres en 2ème partie.
1. Etats-Unis : pas de miracle !
Si jusqu’ici l’économie américaine s’est montrée résiliente face au ralentissement de l’économie mondiale, il n’y aura pas de miracle : la relative bonne santé de l’économie américaine se détériore et devrait finir par rejoindre la bande des pays en récession.
Lorsque que l’on voit les chiffres du PIB (version finale), difficile de ne pas penser qu’on nous prend un peu pour des truffes : un PIB du 2ème trimestre annoncé auparavant à 1.7%, puis la semaine dernière à 1.3%. Not quite the same! Voici le graph montrant l’évolution du PIB américain depuis 2007 et ses différentes composantes suite à cette révision.
On est quand même bien loin des niveaux enregistrés pas plus tard que le dernier trimestre 2011. Seule la consommation des ménages permet à ce chiffre de rester positif, mais pour combien de temps, sachant que le moral / confiance des ménages n’est pas au plus haut, que leur taux d’épargne est faible (en dessous de 4%), et que certaines indemnités accordées à certaines catégories de la population expirent à la fin de l’année et pourraient ne pas être renouvelées ?
Cela dit, même si la révision du PIB n’est pas une bonne nouvelle, la grosse surprise de la semaine dernière fut sans nul doute les chiffres de commandes de biens durables. -13.2% (variation mensuelle) ! Une telle baisse n’avait pas été enregistrée depuis 2009 ! Regardez donc le graph ci-dessous qui montre la variation de ce chiffre depuis 2003.
Une telle baisse impactera sans nul doute l’industrie américaine.
Les ventes de logements neufs et ventes de logement en attente (ventes de logements sur le point d’être vendus) déçoivent aussi. 373k Vs 380k prévus pour le premier chiffre, et -2.6% Vs -0.7% prévus pour le 2ème. On a beaucoup entendu parler de reprise du secteur de l’immobilier ces dernières semaines. Je vous l’ai dit, cet enthousiasme m’apparait bien prématuré.
Les chiffres hebdomadaires de l’emploi sont par contre meilleurs que prévus. Il n’y a pas eu que des mauvaises nouvelles !
Beaucoup de chiffres importants seront publiés cette semaine, et notamment l’indice ISM ainsi que les chiffres mensuels du chômage ; à suivre de près.
2. La semaine en chiffres
On a parlé des chiffres américains. Pas grand-chose à signaler du côté de la zone Euro, ni des autres pays. Les anglais, eux, n’ont pas cette manie américaine d’afficher des chiffres puis de les réviser le plus souvent à la baisse ! L’économie anglaise se contracte, l’économie française, elle, stagne (0% de croissance). Je ferai un point sur la France dans les semaines à venir. Son avenir est loin d’être rose, et les mesures annoncées par ce très cher Hollande ne devraient pas aider l’économie française dans les mois à venir.
Cette semaine on regardera avec attention l’indice ISM (Etats-Unis), le PIB de la zone Euro et les chiffres mensuels de l’emploi aux Etats-Unis.
3. Une semaine sur les marchés
Comme je vous l’ai indiqué en introduction, les marchés reviennent progressivement sur les fondamentaux. Dans ce contexte il n’est pas surprenant de voir beaucoup de rouge !
Les marchés actions baissent, et les obligations souveraines allemandes et américaines font office de valeur refuge. L’or et l’argent bougent peu. Après les fortes hausses enregistrées sur les métaux précieux ces dernières semaines, une pause était nécessaire.
Sur ce je vous souhaite une excellente semaine, A.D
Bonjour à tous,
Wow, quelle semaine ! Elle s’annonçait animée et on n’a pas été déçu. Beaucoup de chiffres macro, et une intervention de super Mario qui a enflammé les marchés. Suite à cette intervention je vous propose un point sur la situation en zone Euro. Ensuite on décortiquera un peu les dernières nouvelles macro.
Bonjour à tous,
Encore une semaine dominée par l’attente … du discours de Ben Bernanke (président de la Fed). Le seul espoir d’actions accommodantes de la part de la BCE et de la Fed permet aux marchés de tenir depuis quelques semaines. Et pendant ce temps là la situation en Chine se détériore. Lire la suite
Bonjour à tous,
On a beaucoup parlé de la zone Euro ces derniers temps. Comme il n’y a pas eu d’évènements majeurs concernant cette zone cette semaine, on va se concentrer sur la Chine et les Etats-Unis.
1. Le dragon ne rugit plus
Cette semaine fut riche en statistiques / chiffres venus de Chine. Ils sont plus mauvais / moins bons qu’attendu par les analystes et confirment la décélération de l’économie chinoise.
Le dragon s’essouffle, en voici la preuve en chiffres : Lire la suite
Bonjour à tous,
Les semaines se suivent… et se ressemblent. Nous sommes désormais habitués aux grandes annonces des politiques ou dirigeants de la BCE, de décisions qui sont censées changer la face du monde et sauver la zone Euro, et qui s’avèrent souvent décevantes. Super Mario a encore frappé ! Après le «on fera tout ce qui est nécessaire pour préserver l’Euro, et croyez moi, ça sera suffisant», pas grand-chose … Revenons sur cette semaine riche en évènements.
1. L’Allemagne est encerclée !
Sacrée pression sur l’Allemagne pour qu’elle assouplisse ses conditions à l’aide des pays de la zoneEuro en difficulté … On connaissait la pression exercée par les dirigeants de la BCE et des autres pays de la zone Euro, mais maintenant c’est Obama qui fait aussi pression sur l’Allemagne : il a envoyé cette semaine Timoty Geithner en Allemagne, pour rencontrer Schauble (tout puissant ministre des finances allemand), alors qu’il était tranquillement en vacances sur l’île de Sylt ! Objectif : convaincre l’Allemagne d’autoriser la BCE à racheter des obligations souveraines sans conditions imposées aux pays. Obama veut en effet être réélu et sait bien qu’une aggravation de la zone Euro et une possible chute des marchés n’aideraient pas à sa réélection. Lire la suite
Ouh là là… Je suis en retard pour vous transmettre le point éco de la semaine… Bah oui, mais c’est que samedi je suis allée déjeuner chez Sister 1 et j’ai pris le gouter chez mamie noire… Et hier c’était barbecue chez Sister 2… + un problème technique hier soir… Bon, du coup, le voici, et j’en profite pour dire que les graphs de cette semaine sont super chouettes.
« Bonjour à tous,
1 – L’Espagne s’enfonce dans la crise
Je vous le disais dans ma note du 15 avril, à propos de l’Espagne, que «ses régions sont très endettées et ne pourront pas rembourser certaines dettes au gouvernement espagnol». Et bien ça y est, on commence enfin à parler du problème des régions espagnoles qui sont fortement endettées, certaines au bord de la faillite et d’autres carrément en situation de faillite !
Valence, Murcie sont en faillite, et c’est maintenant la Catalogne (qui représente 20% du PIB de l’Espagne) qui est proche du défaut de paiement et sollicite l’aide de son gouvernement, qui lui-même est… presque ruiné ! L’Espagne doit lever 42 milliards d’ici octobre, et, avant l’intervention de super Mario (Draghi), elle empruntait à 7.6% sur 10 ans. Sachant que son taux de chômage est supérieur à 24%, qu’elle est déjà en récession, ça paraît très compliqué.
Je vous rappelle quelques faits / chiffres concernant l’économie espagnole : Lire la suite
Désolée de ce petit retard, La Mondialette de Mens m’empêché de poster le Point éco hier… Je vous propose donc tout de suite le point éco d’A.D.
« Bonjour à tous,
1. Des taux négatifs : une aberration ?
Vous devez avoir lu quelque part dans la presse que la France empruntait désormais à des taux très faibles, voir négatifs (selon leur maturité). Pour rappel, on considère qu’une des raisons de taux d’emprunts bas est la confiance accordée par l’emprunteur à celui à qui il emprunte (dans ce cas la France). Logique: si vous pensez que celui à qui vous prêtez a une très forte chance de vous rendre la somme d’argent prêtée, à une date donnée, alors les intérêts que vous demandez sont bas (car faible prime de risque). Dans le cas de la France ça parait un peu paradoxal car on ne peut pas dire que notre cher pays est en très bonne situation. Et pourtant, regardez ci-dessous les taux auxquels emprunte la France sur 2 ans (en rose) : 0.103%
La France n’est pas la seule dans ce cas, et certains pays comme l’Allemagne empruntent à des taux négatifs (0.079%) ! Les investisseurs payent l’Allemagne pour lui prêter de l’argent, c’est pas beau ?
Constat similaire pour les US (en vert) et la Grande-Bretagne (en bleu).
Et si l’on regarde les taux 10 ans (ci-dessous en rouge), nous atteignons des records (aujourd’hui) bas. 1.16% pour l’Allemagne alors qu’elle empruntait à presque 4% en 2011.
Là encore, même chose pour les taux de la Grande-Bretagne, des US et du Japon (encore plus bas).
Comment analyser cette évolution ? Est-ce vraiment un signe de confiance ? Comment expliquer que la Grande-Bretagne, avec un ratio de dette / PIB de 85.7%, un déficit budgétaire supérieur à 8%, emprunte aujourd’hui à 1.48% sur 10 ans ?
Malheureusement ce n’est pas un signe de confiance quant à la capacité de la Grande-Bretagne d’honorer sa dette, ça serait aberrant… la raison à ces taux si bas est plutôt inquiétante : les dettes souveraines des autres pays sont tellement risquées, les autres actifs sur lesquels les investisseurs pourraient investir aussi, que les investisseurs ne trouvent rien d’autre à faire que d’investir sur la dette souveraine de ces pays là ! Aussi, les politiques monétaires des banques centrales (notamment la Fed, la Bank of England et la Bank of Japan), et leur rachat massif d’obligations souveraines, font baisser les taux.
Cela peut donc paraître aberrant, le santé fiscale de ces pays ne justifie pas ces taux, et pourtant… il s’agit donc de bulles qui un jour exploseront. Mais quand ? Là est la question ! il faudrait un élément déclencheur. Une aggravation de la situation en zone Euro et une contribution toujours plus importante aux aides aux différents pays en difficulté pour l’Allemagne, la fin de la confiance illimitée des japonais en leur dette souveraine (les japonais détiennent plus de 95% de la dette souveraine japonaise) ou un besoin de dépenser leurs économies (et donc de vendre leur dette souveraine) pour les japonais, une aggravation de la situation des banques britanniques, un manque de confiance envers la dette souveraine américaine face à leur immobilisme concernant le problème de leur dette (de sa réduction notamment). En attendant ces titres bénéficient de leur statut de valeur refuge… Ca ne pourra pas durer indéfiniment et ces bulles finiront pas exploser.
2. Les prix des matières agricoles flambent !
La sécheresse aux Etats-Unis et en Russie font exploser les prix des matières agricoles. Le maïs explose, le blé aussi, du coup certains spéculateurs s’y mettent et poussent les prix encore plus hauts. Aïe, aïe, aïe, ça rappelle de mauvais souvenirs : souvenez vous l’année dernière, les émeutes dans les pays arabes, en Inde, en Chine etc. dues en partie à l’envolée des prix des matières premières. Dans certains pays comme la Chine, l’Inde, d’autres pays relativement pauvres, le budget nourriture représente 30-40% du budget des ménages (contre environ 10% pour des pays comme la France ou les Etats-Unis). Et donc quand les prix augmentent ces ménages se retrouvent rapidement en situation difficile. Et quand on ne peut plus manger les émeutes / manifestations se multiplient.
Regardez ci-dessous l’évolution du Food Price Index (indice des prix de la nourriture), mis en parallèle avec les mouvements sociaux.
Les récoltes de maïs sont particulièrement touchées par la sécheresse, et les prix atteignent actuellement des records (voir graph ci-dessous).
Attention donc, cette hausse des prix pourrait être facteur d’instabilité.
3. Les chiffres de la semaine
Pas terrible donc. On peut ajouter à cela la sonnette d’alarme tirée par C. Lagarde concernant la situation en zone Euro (et son encouragement auprès de la BCE pour qu’elle aussi lance une politique d’assouplissement monétaire plus agressive via le Quantitative Easing) et ses révisions à la baisse de la croissance mondiale.
La plus mauvaise nouvelle vient surement de la forte montée des taux d’emprunts de l’Espagne. 7.22% sur 10 ans, un record (voir ci-dessous), le jour même où les ministres des finances de la zone Euro se sont mis d’accord sur l’aide de EUR 100 milliards accordée à ses banques, et cela seulement 3 semaines après un sommet qui était censé avoir sauvé la zone Euro. No more comment !
4. Les marchés
CAC 40 : +0.41%
S&P : +0.6%
FTSE 100 : -0.25%
EUR/USD : -0.75%
Taux 10 ans Espagne : +9.07%
Taux 10 ans Allemagne : -7.38%
Pétrole : +4.85%
Les marchés actions ne bougent pas beaucoup. Ils étaient pourtant en forte hausse avant aujourd’hui. La raison ? Difficile à expliquer face à des chiffres et nouvelles macro-économiques qui ne sont guère encourageantes. La seule explication que je peux trouver sont les attentes toujours plus fortes des marchés concernant une action de grande ampleur de la Fed : un QE3. Attendons de voir ce que donnera leur prochaine réunion, programmée le 31 juillet et 1er août. Personnellement je ne crois pas à l’imminence d’un QE3. Même si les statistiques macro des USA se détériorent, elles ne justifient pas encore, à mon sens, un QE3. A voir donc.
En attendant l’été risque encore une fois d’être agité. Un taux 10 ans de l’Espagne à ces niveaux ne pourra pas être supporté très longtemps.
Sur ce je vous souhaite à tous un excellent week-end. A.D »
Je vous souhaite quant à moi un excellent dimanche! On se retrouve la semaine prochaine pour de nouvelles aventures! A ciaO ***
Ah! Le revoilà! Faut-il se réjouir de la situation économique ou pas? Comment vont les marchés? On le saura après la lecture du point éco de la semaine d’A.D. Lire la suite